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La mise en œuvre de 70 % des dispositions sur le climat et l’environnement dépend de l’engagement des collectivités territoriales, en particulier du « bloc communal » (communes et établissements publics de coopération intercommunale – EPCI).
Comme d’autres associations et collectifs, Une Fonction publique pour la transition écologique [FPTE] s’inquiète de la place qu’occuperont, dans la campagne des élections municipales, le climat et l’environnement. En faire uniquement un sujet de confrontation, ou à l’inverse, éluder ces sujets devenus clivants, engage l’avenir : le temps perdu ne se rattrape pas, et un cercle vicieux de démotivation des citoyens et de fragilisation des politiques engagées au cours des quinze dernières années risque de s’enclencher.
Une FPTE propose une note de réflexion sur une manière d’aborder ces sujets qui tienne compte des tensions et qui contribue à les surmonter. Cette note s’adresse à toutes celles et ceux qui s’intéressent à la question et notamment, à tous les candidats et candidates, quelle que soient leurs sensibilités politiques.
Pourquoi en parler ?
- Parce que la crise climatique et environnementale reste un motif majeur de préoccupation pour les citoyens comme le montrent les enquêtes d’opinion ;
- Parce que ces questions concernent le milieu de vie et sont donc un enjeu local, ainsi qu’un enjeu de souveraineté nationale ;
- Parce que ces sujets font partie des compétences des collectivités territoriales, en particulier des communes et des EPCI.
Comment en parler ?
- En évitant l’instrumentalisation politique ;
- En apaisant le débat ;
- En mettant en balance les coûts (financiers et non-financiers) de l’inaction et les coûts et bénéfices de l’action ;
- En partant du besoin, de la situation locale ;
- En se projetant dans l’avenir ;
- En impliquant toutes les parties prenantes ;
- En s’appuyant sur les sujets majeurs de préoccupation ;
- En adoptant une « charte » ou un « code de conduite ».
